Peux tu te présenter en quelques lignes ?

Je m’appelle Manon Kolanek, j’ai vingt-huit ans et suis actuellement professeur de Français et Culture Générale pour des classes de 2nde, 1ère et BTS. Parallèlement, j’ai publié mon premier roman de Fantasy (Les Gardiens des Mondes, tome 1 : Le Livre d’Orgond) en 2016, ai terminé la rédaction du tome 2 (La Résurrection d’Azrael) en juillet 2017, et prends aujourd’hui plaisir à écrire le tome 3 (Renégat). J’aime également m’adonner à la poésie de temps à autres et ai publié quelques poèmes dans Le Journal à Sajat. Enfin, ce qu’il reste de mon cœur va à la musique (piano et guitare), à l’équitation, à la lecture, aux balades en pleine nature et aux voyages…

Depuis quand écris-tu , qu’est ce qui t’a motivé ?

J’écris depuis l’âge de onze ans, stimulée par les exercices d’écriture d’invention, donnés par mon professeur de Français de l’époque. J’aimais déjà beaucoup lire, mais cette année de 5ème a été un véritable déclic, et depuis je n’ai plus lâché la plume.

Dans quel environnement et conditions écris-tu ?

Je pense pouvoir écrire un peu partout (les salons en sont un témoignage), mais j’avoue tout de même préférer un endroit clos, une espèce de cocon, où peuvent facilement naître et s’épanouir les rêves. J’aime ainsi me retrouver dans ma chambre, face à mon bureau, une musique sans parole en arrière-plan, mon chien lové non loin de là, de temps à autre avec deux oiseaux perchés sur la tête en guise de couvre-chef, et un bon thé ou un café à portée de main.

As-tu des auteurs favoris ?

En ce qui concerne la Fantasy, j’aime beaucoup Glenda Larke, à l’origine de la Trilogie Les Iles Glorieuses, Terry Goodkind, Robin Hobb… Dans d’autres domaines, j’apprécie également Franck Thilliez, Grangé, Juliette Benzoni, Bernard Werber, Charles Bukowski, Baudelaire, Mallarmé, Nerval, Rimbaud…

Quels sont tes projets ? tes news exclusives ?

Il serait déjà appréciable de clore le tome 3 de la saga Les Gardiens des Mondes. Un conte pour enfants (Gamin et Le Larcin de Noël) est quant à lui en recherche d’éditeur et le deuxième volet est en cours d’écriture. Après ? Je ne sais pas encore vers quoi m’orienter. J’oscille encore entre Fantasy, Fantastique, Nouvelles noires. J’aviserais, selon l’inspiration et l’état d’esprit dans lequel je serais à ce moment-là.

Une citation qui t’inspire ?

« Vivre d’erreurs et de parfums » Paul Eluard & Benjamin Péret.

Si tu devais conseiller un livre récent qui n’est pas le tien , et pourquoi ?

Sans doute Le Gout du Sang de Mickael Saillliot, que j’ai particulièrement apprécié. J’ai aimé la vision nouvelle qu’il apportait sur le monde fantastique et ses créatures, le style de son écriture et la justesse du ton qu’il donne à ses personnages.

Si tu devais dîner avec une personnalité célèbre , qui choisirais-tu et pourquoi ?

En groupie que je suis, il y a quelques années, j’aurais sans doute dit Johnny Depp, sans la moindre hésitation, mais la déchéance du moment est rude, je vais donc me raviser quant à ce premier choix.

Je choisis donc la reine des Icènes, Boudicca. Un personnage historique fort, qui m’a beaucoup inspirée durant mes études d’Histoire de l’Antiquité.

Acus Vacum c’est ? Un groupe pharmaceutique ? Des Musiciens ? Autres ?

Un groupe de musique apparemment (merci internet !).

Qu’est-ce qu’il y a dans la fricadelle ?

« On ché pa ch’ki a d’dans ! » (Désolée, ma maîtrise du chti à l’écrit n’est pas fabuleuse)

Et avec tes frites ? Mayo ou Ketchup ?

Mayo évidemment !

Tu es plutôt chat, chien ou Raton laveur ?

Tous ! Mais le raton-laveur reste un de mes animaux favoris, au même titre que le renard, la loutre, et les rapaces…

De quoi as-tu peur ?

Des blattes, des cloportes, des très grosses araignées… Outre les insectes, mon imagination sans doute, des fois un peu trop débordante…

Quelle est ta destination de rêve et pourquoi ?

Les steppes de Mongolie, un retour aux sources, comme le besoin de toucher du bout du doigt et du cœur la chaleur d’une vie simple, mais rude. Envie de voir chatoyer les couleurs de leurs vêtements, de voir ces vertes plaines, dont les limites se bornent au ciel ; de les parcourir sur l’un de ces petits chevaux rustiques et courageux. Voir à nouveau et vivre autre chose. Me couper un instant du monde des médias, du bruit, des guerres, des attentats, des viols et des enlèvements. Me retrouver libre de tout ça, vivre juste pour vivre, et gouter pleinement le bonheur d’être sur terre.