Maxime FONTAINE

Auteur


Questions Sérieuses ^^


– Peux-tu te présenter en quelques lignes ?

Maxime Fontaine, 43 ans, romancier et blogueur BD.
Rêveur à temps complet.
Fan de David Lynch, Alan Moore, Hayao Miyazaki, Philip Pullman, Neil Gaiman, JK Rowling.
Entre autres.

– Depuis quand écris-tu, qu’est ce qui t’a motivé ?

Enfant, je produis des dizaines et des dizaines de BD, que je vends à mes voisines pour un franc ou deux. Ado, je me mets aux Jeux de Rôles, ces intrigues que l’on se raconte à la lueur des bougies. J’envoie mes joueurs à l’assaut des gobelins, au pays des samouraïs ou à bord d’un vaisseau spatial. Notre seule limite : l’imagination.
Adulte, je veux faire de tout cela quelque chose qui dure davantage qu’une simple soirée. Alors, avec un copain, on élabore le monde d’« Ezoah ». Luc Besson nous en commande trois tomes.
Cette année, je suis venu pour « Mes vies à l’envers », un thriller qui se déroule sur cinq siècles, et dont je suis très fier.
Inventer des histoires, c’est pour moi une nécessité. C’est comme respirer.

– Dans quel environnement et conditions écris-tu ?
(Musique ? Silence ? Pièce particulière ? Tocs éventuels ?? ^^ )

Dès que je le peux, j’écris en musique.
Max Richter, Dead can dance. Joe Hisaishi.
Quand je n’écris pas, j’oscille entre System of a down, Old Tree’z et Charles Trénet.
J’écris un peu partout, même au milieu d’un ouragan, même au sommet d’un beffroi s’il le faut. Du moment que je peux porter mes écouteurs, ça fonctionne !

– Une citation qui t’inspire ?

« L’homme ne devient chevalier de l’absolu que par la passion, fut-elle désespérée ».
Albert Camus

– Si tu devais conseiller un livre que tu as lu & qui n’est pas le tien ?

« Detroit » de Fabien Fernandez, un récit coup de poing sur la célèbre cité à l’abandon, au Nord des Etats-Unis.
Et sinon, dans mes incontournables : « Testament à l’anglaise », de Jonathan Coe, « Neverwhere», de Neil Gaiman, ou encore « L’échiquier du mal », de Dan Simmons.


Questions subsidiaires obligatoires ^^


– Si tu devais incarner au cinéma un personnage, qui choisirais-tu et pourquoi ?

Un mélange entre Hellboy, Obi-Wan Kenobi et Magneto, mais qui serait professeur à Poudlard, et qui se déplacerait exclusivement en lutin-bus. Avec tous ces pouvoirs, comment ça en jetterait !

– Dans une pièce avec un zombie affamé, tu as un cure-dent, un peigne et un pot de confiture, comment peux-tu l’éliminer ?

J’appelle Mac Gyver. Avec tout ça, il saura sûrement quoi faire. En attendant, je joue à ni-Grrrr, ni-Croc avec le zombie.

– A ton avis qu’est-ce qu’il y a dans le gloubi-boulga ?

Forcément de la culotte de grand’mère mixée avec de la coquille d’escargot.

– Si Dark-Vador était en couple, qui serait pour lui la meilleure partenaire ?

Un engrenage en forme de Padmée Amidala. ❤

– Tu es plutôt Team Poulpe, Ewoks ou Gremlins et pourquoi ?

Team Gremlins, évidemment. Comme ça, je peux manger n’importe quoi après minuit, même du poulpe, et tout casser, sans même devoir me justifier. Si quelqu’un me reproche tout de même mes excès, je lui offrirai mon plus beau sourire carnassier, en lui indiquant : « eh mec, tu t’attendais à quoi ? C’est pas écrit « Ewok », sur mon front ! »

– Dans un duel de thé contre Chewbacca comment ferais-tu pour gagner ?

Je lui demanderais de prononcer « rooibos » sans accent wookie. Perdu, Chewie !

– Te voilà transporté sur une planète inconnue, comment l’imagines-tu ?

Je rêve de me rendre en vaisseau spatial sur une planète en forme de beffroi, uniquement peuplée de gobelins-samurais et de jolies filles en culottes qui depuis des siècles chevauchent des escargots à engrenages, sous la lumière de bougies multicolores et des phares hypnotiques d’un immense lutin-bus.
Voilà.
Comme ça j’ai utilisé deux fois tous les mots imposés.
Na !