Tiphaine CROVILLE

Auteure

Questions Sérieuses ^^

– Peux-tu te présenter en quelques lignes ?

Je suis une petite bavarde de 27 ans, amoureuse des tartes aux fraises, chanteuse de musique en tous genres aux environs de 17h (avec une préférence pour Disney en salons), écrivain pendant mon temps libre, atteinte de folie passagère chronique, et lectrice assidue de romans. Pour faire court.

– Depuis quand écris-tu, qu’est ce qui t’a motivé ?

Depuis que je suis petite (et je ne parle pas de mon mètre 52), j’aime faire chanter les mots entre eux. Quand j’étais au collège, j’écrivais surtout des poèmes, faisant rimer « naine » avec « baleine ». Puis je me suis plus sérieusement mise à écrire lors de mes études secondaires.

– Dans quel environnement et conditions écris-tu ?
(Musique ? Silence ? Pièce particulière ? Tocs éventuels ?? ^^ )

J’aimerais bien pouvoir écrire tous les jours au Beffroi, dans une ambiance mythique et gothique, entourée d’histoires datant de plusieurs siècles pour m’inspirer. Mais non. J’écris le plus souvent dans mon salon, chez moi, assise à mon bureau. J’appuie sur les différentes icônes de mon ordinateur pour tout couper : wifi, bluetooth, son… tout. Puis j’ouvre mon manuscrit en cours, et là, interdiction de me parler sous peine de se faire violemment injurier. Je deviens une sorte de monstre sanguinaire plein de bave qu’il ne faut absolument pas déranger. Pas de musique non plus, ça me déconcentre.
Donc en fait, il ne faut pas me parler, pas faire de bruit, pas m’approcher… Pour faire simple, il vaut mieux prendre le premier vaisseau spatial disponible et partir le plus loin possible de l’appartement.

– Une citation qui t’inspire ?

« La terre est bleue comme une orange ». Je ne sais pas pourquoi. Sans doute parce que ça me perturbe cette histoire d’orange bleue. Et pourquoi pas « La terre est bleue comme la queue d’un escargot » ? Moi je trouve ça mieux.

– Si tu devais conseiller un livre que tu as lu & qui n’est pas le tien ?

Je conseillerais Kel d’Andrea SCHWARTZ. Une histoire de samurai, de guerre, d’amour. Un peu comme Mulan, dans un sens. Je recommande pour la qualité de l’écriture et la description des combats.

Questions subsidiaires obligatoires ^^

– Si tu devais incarner au cinéma un personnage, qui choisirais-tu et pourquoi ?

Golum dans le Seigneur des Anneaux, parce que je m’entraine depuis des années à crier « petit hobbit joufflu » et « mon précieux » avec les mêmes intonations que lui, et qu’il est grand temps que cela serve à quelque chose.

– Dans une pièce avec un zombie affamé, tu as un cure-dent, un peigne et un pot de confiture, comment peux-tu l’éliminer ?

Je commence par lui crever les yeux avec le cure-dent. Un peu sale, mais efficace pour le désorienter. J’en profite alors pour caler le peigne dans ses beaux cheveux gominés (pourquoi un zombie ne pourrait pas porter la même banane qu’Elvis Presley, d’abord ?!). Une fois qu’il est bien accroché, je le bloque dans les engrenages juste derrière lui et m’assure qu’il ne peut pas se débattre.
Enfin tranquille, j’ouvre le pot de confiture aux fraises des bois, ma préférée, et je la déguste lentement devant mon petit zombie. Quand elle est terminée, et parce que je suis sympa, je casse le pot et mets fin à son supplice en tranchant sa gorge avec un morceau de verre. Fastoche.

– A ton avis qu’est-ce qu’il y a dans le gloubi-boulga ?

De la fiente de gobelins mélangée à de la guimauve et du caramel. Quand je vous dis qu’il n’est pas net ce Casimir…

– Si Dark-Vador était en couple, qui serait pour lui la meilleure partenaire ?

La punaise de Mélisandre dans Game of Thrones. Chacun sa cape, sa magie noire, son Maître… le petit couple idéal en somme.

– Tu es plutôt Team Poulpe, Ewoks ou Gremlins et pourquoi ?

Je suis forcément Team Ewoks. Déjà parce qu’ils sont trop mignons. Ensuite parce qu’ils sont petits, et qu’entre petits, il faut se serrer les coudes. Enfin, parce qu’ils mettent la raclée à l’Empire comme si de rien n’était et ça, c’est cool.

– Dans un duel de thé contre Chewbacca comment ferais-tu pour gagner ?

Tout d’abord, j’enfilerais ma culotte Harry Potter pour me porter chance. Ensuite, j’allumerais une ou deux bougies pour créer une ambiance intime qui mettrait mal à l’aise Chewie et le ferait trembler au moment de sortir son petit beurre de la tasse. Et si tout ça ne fonctionnait pas, je tenterais le tout pour le tout : je ferais le cri du wookie en brandissant mon cure-dent encore imbibé du sang de mon zombie.

– Te voilà transporté sur une planète inconnue, comment l’imagines-tu ?

Comme une sorte de gigantesque forêt tropicale où tous les éléments seraient brillants et en format miniature. On serait accueilli par un lutin-bus qui nous transporterait dans son chapeau jusqu’à la cité des fées. Le rêve.